mardi 8 octobre 2013

Tribute to Patrice Chéreau

Mon premier souvenir de cinéma c'était dans l'unique salle obscure des îles du Vanuatu (là où j'ai grandi), c'était il y a plus de 15 ans, et c'était pour voir La Reine Margot, de Patrice Chéreau. 
J'ai dû quitter la salle assez rapidement parce que je n'étais pas bien haute, et que le massacre de la St Barthélémy, qui ouvre le film, était un peu douloureux pour mes yeux innocents.
Et puis quelques années après, je l'ai revu, et c'est depuis ce jour que j'aime le cinéma.
C'est depuis ce jour que j'y vais 3 fois par semaine, que j'avale les films à la petite cuillère, le matin, le midi, le soir, la nuit...
Le cinéma et le théâtre de Patrice Chéreau c'était tout ce que j'aime: des visages, des personnages uniques, profonds, des histoires sensibles, subtiles, humaines, mais aussi des lumières, des rythmes.
C'était aussi un regard, des engagements.

Il y a forcément un peu de son influence dans l'univers d'Ambrym.J'ai trop regardé Dominique Blanc dans "Phèdre", Pascal Gréggory dans "Ceux qui m'aiment prendront le train", Valéria Bruni Tedeschi dans "Rêves d'automne" et bien sûr Jean Hugues Anglade dans "La Reine Margot" pour qu'il n'en soit autrement.

Aujourd'hui j'ai du mal à croire que je n'attendrai plus avec impatience la sortie de son prochain film ou l'ouverture des guichets du théâtre de l'Atelier des Abbesses...





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